Ma copine Lily (mes posts naissent souvent d’une
réflexion de copine, qu’on le sache) s’émerveillait de la nouvelle approche
bienveillante à l’école de ses enfants. Chaque jour un pas en plus sur la route
du Soi. Et qui dit route dit boussole bien orientée, alors peut-être est-il temps de
préciser la différence entre Confiance en Soi et Estime de Soi, qui sont bien
souvent amalgamées…
Le site (hyper bien fait et que je lis avec
passion) www.redpsy.com
nous explique que :
« La confiance en soi » est
l’évaluation réaliste et ponctuelle qu’on a les ressources nécessaires pour
affronter une situation particulière.
Puisque je
prédis que j’ai ce qu’il faut pour affronter une situation, je me sens en
sécurité! La confiance en soi représente donc combien je me considère CAPABLE.
« L’estime de soi » quant
à elle est le résultat d’une auto-évaluation, d’un baromètre révélant dans
quelle mesure nous vivons en concordance avec nos valeurs.
L’estime de soi représente donc combien je me considère VALABLE.
L’estime de soi représente donc combien je me considère VALABLE.

L’estime de
soi est une notion plus complexe. A priori, le neo-cortex ne commençant à
maturer que vers 15 ans, l’enfant n’a pas conscience de ses valeurs avant
l’adolescence voire plus tard. Mais ne pas en avoir conscience ne veut pas dire
qu’elles n’existent pas (90% des processus sont précisément inconscients!).
Et c’est là
qu’interviennent des gestes et attitudes à priori anodins, comme le fait que
la maîtresse s'accroupisse devant
Bichounette et la regarde dans les yeux pour la saluer. En agissant ainsi, la
maitresse démontre à l’enfant que bien que de petite taille et d’âge plus
jeune, il EST un être humain, au même titre qu’elle, moi, vous. Elle lui offre
ainsi une base pour exister, un centre autour duquel tourner… L’arachide ne
connaît pas la couleur de sa cacahuette dit le proverbe, et vous parent savez
que votre enfant est un garçon/une fille, son aspect physique, ses qualités, etc.
Lui ne le sait pas… il ne saura s’évaluer qu’en fonction de l’effet miroir, de
ce qu’il percevra du regard de l’autre. Attention donc aux
« plaisanteries » récurrentes et mal avisées, du style « ma
grosse », « que tu es cloche ! », « avec ton grand
nez », etc. De l’extérieur vous en percevez la composante
« humoristique » (bien entendu nous excluons ici toutes les
méchancetés gratuites et autres aigritudes sur sa propre vie qu’on répercute
vers son enfant –qui n’a rien demandé. Ceux qui se sentiraient vaguement dans
ce cas trouveront mes coordonnées au bas de la page, et seront un jour fiers de
dire à leurs enfants « je l’ai fait pour mon bien et pour le
tien ! »), mais l’enfant lui ne le sait pas… Alors tant qu’à faire,
autant aider dès le départ ces petits bouts à prendre leur place, évaluer leurs
compétences et les belles choses qui les animent et les font vibrer.
Pour
l’adulte, l’estime de soi découle d’une chose essentielle : la fidélité à
soi. D’abord on se respecte, et se faisant on développe son estime de soi (et
pas le contraire, pas besoin d’avoir d’abord une haute estime de soi pour enfin
se respecter -ca ne marche pas dans ce sens là). Mes valeurs, mes besoins, mes
émotions : parce que je le vaux bien.

Chaque pas dans la vie rajoute
un élément au coffre aux trésors, une foultitude de capacités alliées à nos
valeurs, qui nous permettent de prendre des chemins de plus en plus audacieux,
et porteurs de réussites… Yes we can !
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